Un instant c'est court mais c'est bon

Création 97, subventionné par le festival de l'humour et de l'eau salée de st Georges de Didonne.
 
 

PHOTOS DE PIERRES RUAUD.
 

        Le marchand de sable arrive dans un espace entouré de dunes dont certaines sont déjà sculptées, un endroit privilégié, ou l'on ne peut qu'avoir envie de voir naître une nouvelle sculpture sur sable. un endroit magique et vierge.

    Sans qu'il s'en aperçoive, un morceau de bois sur le site se met à bouger, à vivre, comme manipulé par une présence mystérieuse, comme si l'endroit tout entier était une entité. D'un coup, la grande dune, en fond de scène, se met aussi à vivre; de grands yeux apparaissent et lui donnent un visage, une âme. De suite, une marionnette en nait et part à la découverte du marchand de sable, tel un émissaire envoyé par la grande dune.

    Plus tard, une touriste trouvant l'endroit sympa, vient s'installer à proximité de la sculpture, et s'y installe. Elle vient avec tout son univers, comme pour se rassurer, pour marquer son territoire. Un dialogue sans mots s'installe alors entre les deux personnages et la marionnette de morceaux de bois, qu'ils ne peuvent percevoir.

    Celle-ci s'en donne a coeur joie, pour les taquiner, prendre un objet à la touriste, ou le déplacer, tout en se transformant à loisir. Tantôt elle rampe, ou vole, ou bien marche, toujours dirigée par l'entité du lieu, la grande dune maîtresse de cet espace.

    Tout au long du spectacle les actions de tous sont ponctuées par des bruitages fait devant le public par le musicien de la troupe ( comme dans le vieux cinéma). Ce spectacle est une histoire sensible, sensuelle, agrémentée de gags sonores et visuels.

Durée du spectacle 40 minutes, spectacle tout public, destiné aux plages ou aux carrières de sable.

Technique : Bulldozer, arrivée d'eau, électricité.

Laurent SADRIN : mise en scène, sculptures sur sable.

Frederique ESPITALIER : comédienne.

Yann GUERRERO : électricité.

Et marionnettiste.